Découvrez la nouvelle plaquette sur la lumière naturelle

Vous retrouverez le témoignage de Céline PEUDPIECE, vétérinaire à la Chambre d’agriculture des Pays de la Loire sur la perception de la lumière par les oiseaux et les mécanismes physiologiques associés. Différents points de vigilance, ainsi que des préconisations sur la gestion, la répartition de la lumière, l’intensité, la variation et le spectre lumineux sont également abordés. Un arbre décisionnel amène quelques pistes permettant de gérer la lumière parasite et les occultants, à adapter selon les situations de chacun.

Aujourd’hui, l’accès à la lumière naturelle est une demande sociétale en faveur du bien-être animal. De nombreux groupements demandent des bâtiments avec une surface en vitrage de 3% de la surface utile du poulailler à leurs éleveurs, bien qu’il n’existe, à ce jour, aucune norme officielle concernant le pourcentage de lumière naturelle dans le bâtiment.

A ce jour, sur le terrain, la gestion de la lumière naturelle est moins instinctive qu’elle n’en a l’air. De nombreuses fenêtres restent occultées du fait des difficultés des éleveurs à gérer l’exposition des animaux à la lumière naturelle, pouvant entraîner des comportements agressifs et du stress en cas de mauvaise gestion ou d’une exposition aux rayonnements directs.
Ces derniers amènent une intensité lumineuse supérieure à 3000 lux. Une intensité trop vive engendrerait des situations de stress car les animaux percevraient leur environnement différemment. Les animaux vont éviter ces zones de trop forte intensité.

Une exposition des animaux à la lumière naturelle dès le plus jeune âge ferait en sorte qu’ils y réagissent moins en grandissant. Les démarrages avec l’apport de lumière naturelle sont donc à privilégier. De plus, tous les animaux n’ont pas la même sensibilité à la lumière et les réactions des animaux peuvent varier d’une espèce à l’autre. Il faut veiller à faire rentrer la lumière naturelle lorsque la lumière artificielle est déjà en place, permettant une variation lumineuse plus douce pour les animaux.

Lors de l’installation des fenêtres, l’orientation du bâtiment joue un rôle primordial sur l’exposition des animaux aux rayonnements directs. Pour cela, des débords de toit ou la proximité d’arbres ou de haies permettent de limiter cette exposition mais également d’atténuer les fluctuations de luminosité dues notamment à des passages nuageux.

Consulter la publication "Comment profiter du meilleur de la lumière naturelle en aviculture ?"

Ce projet a bénéficié du soutien financier de la Région Pays de la Loire, du ministère de l’agriculture, du CIPC (Comité Interprofessionnel du Poulet de Chair) et du CIDEF (Comité Interprofessionnel de la Dinde Française).
Contacts : Solenn FASSION (Elinnove, CAPDL-IRD), Damien BOUILLAUD (Elevage).